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  • : Journal autopsychanalytique d'un névrosé
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12 septembre 2006 2 12 /09 /septembre /2006 06:15

 

 

                                                                                             aboulie,névrose,psychanalyse

Ses beaux yeux ont rallumé en moi une flamme ... Comment vous dire ce qui  s'est passé?...                                               

Du véritable amour, je crois bien n'avoir jamais vraiment été gratifié. Cependant, enfant, je ne peux pas dire que j'ai été maltraité. J'ai toujours été nourri et habillé convenablement et ma mère m'a même amené avec elle pour l'accompagner lorsque vint le temps de m'inscrire pour la première fois à la petite école. Mais je ne me rappelle pas que mes parents m'aient jamais montré une affection particulière ou qu'ils aient tenté d'établir avec moi une communication vrai et chaleureuse. Ne pas voir ma mère répondre à mon besoin affectif, ne jamais avoir pu sentir l'amour ou si peu, a fait que je n'ai pas pu développer le sentiment d'être aimé, et que par la suite  je me suis replié sur moi-même. 

Pour pouvoir manifester librement sa joie, il faut savoir et sentir que celle-ci sera bien accueillie, sinon, sans support et ne pouvant se communiquer, elle s'éteint, aussi vite qu'elle est apparu. Je crois que ce phénomène est physiologique; la joie étant ouverture, la joie étant expression et expansion, elle ne peut donc pas survivre si elle ne rencontre pas de récepteur par lequel se transmettre. Elle ne peut pas "être" dans la répression. La joie pour "être" doit rencontrer l'amour qui accueille.       

Et c’est sous le regard illuminé par le bonheur de se croire aimé et aussi face à  l'accueil vrai qu’on ressent au contact de certains (accueil qui nous enlève nos craintes et nous remplit d’une profonde satisfaction), que nous vient la force de laisser naître en soi ce fameux sentiment d'être aimé  et alors, qu'on découvre le plaisir d’être soi.

 

 

Neptune                           

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