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  • : Journal autopsychanalytique d'un névrosé
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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 21:15
Voici trois textes  très intéressants que je me suis permis de rapportés ici et que j'ai trouvé sur le site:  http://forum.doctissimo.fr/psychologie/developpement-personnel/doutes-arthur-janov-sujet_74051_1.htm#t8081. J'espère que les auteurs ne seront pas choqués que j'aie rapporté leur texte; c'est pour une bonne cause et j'ai trouvé qu'il la servait bien. On parle donc ici du psychiâtre américain Arthur Janov et de sa  fameuse thérapie: la thérapie primale.
 
  
¨Bonjour à tous. J'ai pu voir que la majorité des  intervenant de ce site n'avait pas bien intégré le fondement de cette thérapie révolutionnaire . En cela  les Français restent bien des Francais ...de la même façon qu'ils voteront "non" aux européennes...Bref, tout cela pour dire que j'ai très longuement étudié Janov . Ça fait 15 ans que j'étudie la psychologie et pas une seule autre discipline ou autre illusion arrive à la cheville de la thérapie primale: c'est mon avis  de chercheur en psychologie . Bye !  Salomis¨
Posté le 30-03-2005 
 

¨À coup sûr c'est un scientifique génial et sûrement tout l'inverse d'un charlot ! Ce type devrait avoir le prix nobel ! Il a passé plus de 40 ans de sa vie à la recherche fondamentale  pour découvrir  avec modernité les véritables fondements de la névrose qui rappellons le est la maladie la plus répandue de la planéte !  On se fie encore aujourd'hui à des théories freudienne totalement dépassées datant de plus d'un siècle ...! Les plus opposés à cette thérapie sont aussi souvent les plus fragiles; la résistance à la nouveauté(changement) et à la vérité est le propre de la névrose. Je dis et affirme: ¨attention aux moultes pseudo thérapies et autre psychanalyses ou gestalt et compagnie ....qui ne peuvent allez en déçà de l'âge de 5 ans et qui ne sont à mon avis que des refouleurs, et en aucuns cas des extracteurs. La thérapie primale s'appuie sur des vérité tout à fait scientifiques, et balise très scrupuleusement la descente dans les profondeurs !  Francis¨.

 

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¨L'amour et l'enfant¨  Livres d'Arthur Janov

 

¨Sans aucun doutes, le professeur Leboyer et Arthur Janov ont travaillé ensemble avec  une grande complicité. Vous découvrirez dans ce livre les merveilles  de la naissance, mais aussi les graves traumatismes qui peuvent l'accompagner. Vous découvrirez aussi l'impérieuse nécessité de l'amour, qui n'est plus une idée abstraite plus ou moins  ésotérique ou religieuse, mais bien une dimension biologique fondamentale à l'humain. Alors bonne lecture ! Aussi je vous recommande, si vous arrivez à le trouvez, "Empreinte" :  mais tous ses autres livres sont aussi géniaux . Francis¨.

 

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 23:43


 
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S'aider soi-même : Une psychothérapie par la raison (Broché)

de Lucien Auger (Auteur)

 

Présentation de l'éditeur
Ce livre se propose d'arriver à une explication vraiment satisfaisante de la présence des phénomènes de contrariété dans la vie des hommes. Il présente une méthode claire et simple pour se libérer des troubles émotifs qui viennent compromettre le bonheur humain. Il s'agit avant tout de reconnaître que la plupart de ces troubles émotifs ont pour cause les idées irréalistes que presque chaque personne nourrit dans son esprit, de les confronter ensuite rigoureusement avec la réalité pour enfin les expulser. Cette stratégie psychologique s'accompagne d'une démarche concertée sur le plan de l'action. Grâce à ce double processus, il devient possible d'éliminer une bonne part des états psychologiques pénibles dans lesquels sont plongés de nombreux êtres humains.

Biographie de l'auteur
Lucien Auger est né à Montréal, en 1933. Parallèlement à ses 25 années passées au sein de l'ordre des Jésuites, il fait des études universitaires à Montréal, Québec et Boston et obtient des licences en lettres, en pédagogie et en théologie. Il décroche aussi deux doctorats, l'un en philosophie et l'autre en psychologie. En 1969, il fonde, avec Yves St-Arnaud, le Centre Interdisciplinaire de Montréal (CIM) dont il demeurera directeur jusqu'à la fin de sa vie. En 1977, il met sur pied les Ateliers de Développement Émotivo-Rationnels ADER, puis il initie le Programme de Formation à la Psychothérapie Émotivo-Rationnelle (PFPER). Tout au long de sa carrière, il a publié plusieurs ouvrages de même que de nombreux cahiers d'autothérapie. Par le biais de l'écriture, de la consultation individuelle, de la formation et des conférences, il fut un pionnier et un acteur francophone de première ligne dans la diffusion de la psychothérapie cognitivo-comportementale.


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             Si je vous ai présenté ce psychologue de l’école Émotivo-Rationnel c’est que sa méthode m’a été d’une utilité certaine. Lorsqu’on entreprend une thérapie, il faut faire remonter de l’inconscient vers le conscient, il faut faire passer de l’intérieur vers l’extérieur; mais cela n’est pas tout : après avoir exprimé la souffrance et la colère, inhérente à toute névrose, il faut remettre de l’ordre dans les idées et c’est là que cette méthode s’avère très utile.

             Le cerveau fonctionne de façon éminemment logique, alors, cette méthode qui privilégie le raisonnement est l’allié tout à fait désigné pour refaire l’ordre dont l’esprit a besoin pour fonctionner de façon harmonieuse.
                                  
                                                         Bonne chance. Pedro


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8 mars 2008 6 08 /03 /mars /2008 06:33

              J'ai toujours eu beaucoup de difficulté  à faire ce que j'ai à faire. J'ai toujours eu beaucoup de difficulté à m'investir dans un travail, à m'y intéresser et à y trouver du plaisir. J'ai donc toujours négligé beaucoup de choses._Souvent je ne me sens pas le courage d'entreprendre tel travail, ni la volonté de terminer tel autre._Je trouve trop difficile de faire ce téléphone, d'appeler cette personne et de régler ce problème qui traîne (difficulté d'affirmation face à une personne)._La peinture de mon appart que je veux refaire et que je remets d'année en année, même si des amis s'offrent à m'aider. Toutes ces petites tâches à l'intérieur ou à l'extérieur de la maison que je sais avoir à faire mais que je n'ai pas le courage de commencer, ou que je refuse carrément de faire, je crois, à cause de je ne sais trop quelle raison._Ce manque d'entrain, cet abattement, m'a toujours empêché d'avancer dans la vie, et de me réaliser.
           Mais je sais depuis longtemps que c'est à cause de mon sentiment de rejet que je renonce à m'affirmer et que j'abandonne mes projets. Quand on est pris par ce sentiment, on a peur de tout, on a peur d'agir, on a peur de s'affirmer, on a peur de vivre; parce qu'agir, parce que s'affirmer, parce que vivre c'est prendre de la place, c'est enlever un peu de place aux autres, c'est prendre un peu de leur air qu'ils respirent et c'est les tasser un peu; et je risquerais alors de me heurter à leur agressivité, à leur haine(du moins c'est la peur que j'ai dans la tête).  
          Donc en réalité, si je fouille bien au fond de moi-même, ce que je découvre m'habitant en permanence, c'est un sentiment de tristesse qui est fait de ce qui est à la fois une crainte et une certitude du rejet. Et c'est cette tristesse, issue du sentiment de rejet, qui m'enlève le goût d'agir et qui m'enlève le courage de m'affirmer. Et aussi c'est cette tristesse faite de peur et de certitude, qui fait que préfère vivre replier sur moi-même, et qui éclipse cette joie naturelle à vivre que je devrais normalement ressentir.
                                                            
                                                                                  Pedro

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25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 00:36
                 ¨Cet acharnement à me connaître (...), j'aurais dû l'avoir plus tôt. Si je m'y étais pris à temps, peut-être serais-je arrivé à quelque chose (...). Que de temps perdu, quel gaspillage. Je croyais que j'avais tout mon temps(...). Maintenant cela presse, ce sont les derniers moments, mais cette hâte n'est pas favorable à la recherche...¨.

                                        Eugène Ionesco,   
                                         Journal en miettes.
                                                     
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20 août 2007 1 20 /08 /août /2007 17:23

Pour être capable d'agir volontairement, avec aisance et avec plaisir, il faut que la confiance d'être aimable et d'être aimé soit solidement implanté en soi. C'est vraiment cette confiance d'être aimable et d'être aimé qui amène l'aisance et le plaisir dans l'action.__Quand on agit on s'active à réaliser quelque chose ou à se réaliser; on crée quelque chose dans le monde, à la face du monde et à ce moment-là on affiche, on s'affiche et on y prend plaisir(1)(un plaisir tout à fait légitime et naturel); à moins qu'en se heurtant à la réprobation et au rejet, on apprenne à réprimer nos élans créateurs et nos désirs d'extériorisation et même à se sentir coupable, à s'en vouloir et à avoir peur de ce qui pourrait nous arriver si jamais on osait apparaître.

 

            (1) À condition, bien sûr,de ne pas entrer en conflit avec un interdit. À condition de s'être vu donner le droit de vivre et d'exister.

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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 18:20

      Ma tristesse me vient du fait que très jeune je me suis senti rejeté; du fait que très jeune j'ai dû me replier sur moi-même parce qu'on ne voulait pas de moi; du fait donc que je n'ai jamais connu personne vers qui j'aurais pu aller en toute confiance et en toute liberté. ___Vaincu donc, j'ai toujours battu en retraite, et je me suis toujours réfugié bien loin au fond de moi-même.

      Cette semaine j'ai lu dans un journal le rapport d'une étude qui cherchait à découvrir ce qui pousse les gens à se rencontrer de manière intime et à faire l'amour. Il apparaît que pour beaucoup c'est un besoin d'exprimer l'affection, un besoin d'exprimer l'amour.___Cela m'a ramené à moi-même et m'a fait penser que si j'ai toujours eu autant de difficultés à rencontrer les gens et à échanger, même si cela devait se passer sur un ton tout à fait neutre, c'est que je n'arrive pas à faire confiance, à m'ouvrir et à m'extérioriser .

      C'est cette crainte de l'autre qui m'enferme en moi-même et qui m'empêche de vivre mes émotions, qui fait naître en moi la tristesse.

                    .................................................................................

        
                  Léo ferré  ¨Spleen¨
               http://fr.youtube.com/watch? 

 

                        

      -Meilleur version, mais sans la vidéo:        http://www.deezer.com/track/2425718


                                   

Paroles de Spleen
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. 

       

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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 07:29

               Un fantasme récurrent de suicide

 

J'ai toujours refusé de faire confiance et de m'ouvrir au monde, à cause de cette vieille certitude acquise très tôt dans l'enfance qu'on ne m'aimait pas et qu'on ne voulait pas de moi. Et j'avais plutôt opté pour un repli violent sur moi-même, en me répétant cette trop fameuse phrase: ¨non, non, je sais qu'on ne m'aime pas, je sais qu'on ne veut pas de moi ¨.

Je comprends maintenant que c'est ce retrait de la vie (un refus de faire confiance, un refus d'ouvrir et d'extérioriser) qui a fait que je n'ai jamais connu le bonheur d'être et qui m'a amené trop souvent à l'esprit des pensées suicidaires .

                                 ...................................................

         En enfilade: repli sur soi dû au sentiment de rejet (personne ne veut de soi) ; croyance en notre culpabilité face à ce rejet; haine envers l'autre et haine tourné contre soi (en vouloir donc à soi-même); idée mortifiante -(autopunition). Défoulement de la rage contre l'autre et contre soi-même (en même temps que refoulement); rage provenant de la souffrance que l'on ressent face au rejet qu'on nous fait subir, et défoulement de la rage contre soi (et contre l'autre), qui peut aller jusqu'à l'anéantissement .


                      ........................................................................................................................................................................

                 

  ¨Il n'aurait fallu¨; poême d'Aragon; mis en musique et chanté par Léo Ferré.


                                

                                   

Parole
                                     
s de    Il N'aurait Fallu

                                               Qu’un moment de plus
                                                Pour que la mort vienne
                                                Mais une main nue
                                                Alors est venue
                                               Qui a pris la mienne

                                                Qui donc a rendu
                                                Leurs couleurs perdues
                                                Aux jours aux semaines
                                                Sa réalité
                                                À l’immense été
                                                Des choses humaines

                                                Moi qui frémissais
                                                Toujours je ne sais
                                                 De quelle colère
                                                 Deux bras ont suffi
                                                 Pour faire à ma vie
                                                 Un grand collier d’air

                                                 Rien qu’un mouvement
                                                Ce geste en dormant
                                                 Léger qui me frôle
                                                 Un souffle posé
                                                 Moins qu’une rosée
                                                 Contre mon épaule

                                                 Un front qui s’appuie
                                                 À moi dans la nuit
                                                 Deux grands yeux ouverts
                                                 Et tout m’a semblé
                                                 Comme un champ de blé
                                                 Dans cet univers

                                                 Un tendre jardin
                                                 Dans l’herbe où soudain
                                                 La verveine pousse
                                                 Et mon cœur défunt
                                                 Renaît au parfum
                                                 Qui fait l’ombre douce
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1 avril 2007 7 01 /04 /avril /2007 19:50

              Lorsque j'ai commencé à analyser mes états d'âme,  je devais avoir à peu près vingt ans et je me rappelle qu'à cette époque, quand j'ouvrais mon journal, c'était parce que j'espérais réussir à décrire le malaise qui m'habitait; mais bien sûr je n'ai jamais trouvé cette réponse qui m'aurait  libéré et rendu complètement à moi-même. C'est pourquoi qu'à un moment donné, j'en suis venu à commencer mes moments de réflexions en écrivant: "je ne sais pas ce que j'ai aujourd'hui... tout ce que je sais c'est que ça ne va pas": je suis abattu, triste, mais je n'arrive pas à m'expliquer tout à fait l'origine de cet abattement ni de cette tristesse.

             Pendant des années j'ai rédigé mon journal, j'ai réfléchi, médité, avec autant de constance que ma tristesse; et à un moment donné, ô miracle! la réponse a surgit . Elle m'est apparue clairement à l'esprit, comme  sur une banderole dans le bleu du ciel sur laquelle on aurait pu lire cette phrase: "Non, non, je sais qu'on ne m'aime pas, je sais qu'on ne veut pas de moi". C'était une conviction; une conviction dont le libellé avait toujours été enfouie au plus profond de mon subconscient. Et j'ai de suite réalisé que c'était cette conviction, profonde et obstinée, acquise très tôt dans l'enfance, qui avait fait que j'ai toujours refusé de m'ouvrir, de m'exprimer et d'aller vers les autres. Plus tard, j'ai aussi compris que c'est à cause de cette conviction que je n'ai jamais pu connaître une vraie joie de vivre .            

                 Ce constat devenu conscient, j'ai su dès lors sur quoi travailler. Mais ce n'est pas parce que ce constat était devenu conscient qu'automatiquement il fut désamorcé. J'ai dû vivre avec ma tristesse et avec ma tendance au repliement pendant longtemps encore. Ce constat a continué d'agir négativement sur moi, m'enlevant toute confiance (puisque j'étais tout à fait convaincu qu'on ne m'aimait pas et qu'on ne voulait pas de moi). Je vivais replié sur moi-même avec la peur, la peur d'apparaître et la peur des autres; mais de moins en moins à mesure que j'apprenais à dépasser ce constat et à aller vers ces gens qui savaient m'apprécier et qui étaient tout à fait disposés à m'accueillir. En effet, à mesure que j'apprenais à me laisser aimer, j'apprenais à m'ouvrir  tout en apprenant du même coup (ma confiance grandissant) à ne plus me laisser écraser par le rejet de certains. En effet, lorsqu'à un moment donné on se découvre aimé à quelque part et donc aimable, on accepte alors beaucoup moins le rejet qui tente de nous écraser. On voit le rejet beaucoup moins comme inéluctable et on tend de plus en plus à l'écarter de notre chemin, pour plutôt aller vers ces gens qui savent nous aimer.

          ......................................................

 

           Quand on vit replié sur soi, écrasé par le sentiment de rejet, comment fait-on pour s'en sortir ? 

Il faut retrouver la confiance en soi d'être aimable et d'être aimé; cette confiance qui donne naissance à la joie d'être et au sentiment de liberté d'être. Mais le problème c'est que cette confiance on ne peut pas se la donner soi-même, c'est en grande partie sous l'action de l'amour et de l'appréciation de l'autre qu'elle s'édifie. Il faut avoir été reconnu et accueilli positivement par l'autre, et il faut qu'il y ait eu une véritable communication et un véritable contact, pour qu'on ait pu développer un sentiment positif de soi, autant face à soi-même que face aux autres. On a beau avoir toutes les qualités du monde, si l'autre ne nous a jamais reconnu et si au contraire on a toujours été repoussé et dévalorisé, on ne pourra jamais se présenter devant l'autre avec une véritable confiance; on ne sera jamais tout à fait rassuré quant à l'accueil qu'on va nous faire .

           Pour me rétablir j'ai donc absolument besoin de l'autre, j'ai besoin qu'il reconnaisse réellement ce que je suis et j'ai besoin de me voir accueilli chaleureusement et positivement. Mais le névrosé, être blessé en profondeur, aura besoin de plus qu'une simple relation amicale pour se rétablir; il aura besoin d'une relation où il se verra accueilli et chéri comme il aurait dû l'être alors qu'il était enfant. Il aura besoin d'une relation où il se verra aimé sincèrement et pleinement. Mais où un névrosé, être rendu peu aimable par son état névrotique, peut-il espérer trouver cet amour. C'est facile de trouver quelqu'un qu'on aime, comme c'est facile de trouver quelqu'un qui nous aime, mais ce n'est pas facile de trouver quelqu'un qu'on aime et qui nous aime. Comment faire alors pour s'attirer cet amour dont on a tant besoin pour combler notre manque affectif ? Eh bien je vais vous surprendre car il s'agit tout simplement de se laisser aimer. On me répondra alors: ¨ ce n'est pas correct de laisser l'autre s'amouracher de soi si on n'éprouve pas le même sentiment à son égard ¨.  

      -Le névrosé est un être naïf, et je ne fais alors qu'exploiter cette naiveté comme d'autres ont profités de ma propre naiveté. Et d'un autre côté je ne lui fait aucun mal si cela est fait dans le respect. Moi, par exemple, s'il m'arrivait d'être attiré par une personne qui n'aurait aucune attirance pour moi­, je serais très heureux si cette personne, ne serait-ce que par curiosité peut-être, me laissait m'approcher d'elle et lui faire l'amour comme elle m'en inspire l'envie.  Vous comprenez sûrement ce que je veux dire: il est très agréable de  pouvoir exprimer librement un amour, même si cela n'est pas payé de retour. Au moins on n'a pas été repoussé et cela vaut mieux qu'une claque sur la gueule. Donc, moi qui est en manque affectif et qui est souvent désagréable à l'autre, je ne me plaindrais pas si je voyais l'autre m'ouvrir ses bras pour m'accueillir et se laisser aimer; même si  je savais  très bien que celle-ci ne ressent rien de particulier pour moi. Je saurais me contenter de ce qui m'est offert et je serais reconnaissant pour cette ouverture et cette générosité. Alors dans cette histoire, aussi bien l'un que l'autre peut y trouver son compte si cela est fait dans le respect .

           Ce n'est pas facile de combler un manque affectif, c'est même très ardu et il faut de la persévérance. Après avoir trouvé l'amour presque gratuit qui tranquillement va nous aider à la reconstruction de notre confiance, il va falloir affronter l'adversité et vaincre ses peurs. Franchir les vieilles barrières ça ne se fait pas tout seul; la peur nous empêche d'avancer et souvent c'est seulement lorsqu'on sera pousser à bout, qu'excéder on va oser foncer dans ces vieilles barrières, pour essayer de les faire tomber .

 

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       Définition :

             Une personne dépendante, c'est un homme ou une femme victime de rejet , de violence physique ou psychologique , vivant un sentiment de honte (1) , se croyant responsable (2) de cette situation et par conséquent ne se sentant pas digne d'être aimée , d'où son sentiment d'insignifiance accompagné d'un problème d'estime de soi .      (auteur inconnu )                      

          (1) Dévalorisation de soi   

           (2)culpabilité infantile 

     

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          - La dépendance affective se développe chez les enfants et se manifeste par des comportements destructeurs; culpabilité ou désir de vengeance (violence tourné vers l'extérieur), alternativement ou l'un dominant l'autre) dans leurs relations avec eux-même et avec les autres .       

      

            -Un enfant victime de violence est un enfant qui vit de la honte (dévalorisation) à n'importe quel niveau(physique et psychologique).

 

           -Un enfant dévalorisé se croit responsable de cette situation et conséquemment ne se croit pas digne d'être aimé. Ceci entraîne donc chez l'enfant un problème d'estime de soi et donc un manque de confiance.

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          Les principales caractéristiques des dépendants affectifs

            1.  Difficulté avec leur identité.

            2.  Difficulté à reconnaître et assumer leurs besoins.

            3.  Ne pas connaître ses limites.

            4.  Voir la vie en noir et blanc (extrèmes).

            5.  Relations interpersonnelles basées sur le modèle perdant-gagnant.

            6.  Sont très souvent obsédés-compulsifs.

            7.  Ont un besoin de contrôle maladif.

            8.  Ne savent pas communiquer.

            9.  Ne savent pas comment faire confiance.

                                   (auteur inconnu)

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              Le rétablissement consiste à prendre conscience de notre réelle identité; à se découvrir tel qu'on est en réalité ; à découvrir donc qu'on peut être aimable et qu'on peut être aimé. ¨C'est cette nouvelle perception de soi qui est le moteur du rétablissement¨.

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22 janvier 2007 1 22 /01 /janvier /2007 06:07

         

 

                                                                                                                                                                        Arthur Janov

 Connaissez-vous Arthur Janov, le célèbre psychiâtre américain, auteur de la thérapie primale. Si vous vous intéressez à ce que j'écris, vous auriez avantage à connaître ce psychologue génial qui a élaboré une thérapie tout à fait révolutionnaire pour traiter la névrose et qui a écrit de nombreux livres à ce sujet . Le premier livre qu'il a écrit (le cri Primal), il m'est arrivé entre les mains par hasard en 1975, cinq ans après sa première parution en anglais aux États-Unis . J'étais entré dans une librairie, lorsque mon regard s'arrêta sur un gros livre à la couverture glacé. La couverture montrait un ciel tourmenté, orageux et  violacé, pendant qu'en avant-plan posait un jeune homme hurlant de douleur et de frustration. Impressionné par cette image j'ai retourné le livre pour lire le texte de présentation écrit à l'endo. On pouvait lire : ¨...(le Cri primal) Best-seller dès sa parution en 1970, il a été acclamé par les professionnels de nombreux pays comme le livre le plus important dans l'histoire de la psychologie, car pour la première fois la nature de la névrose est révélée ainsi que son traitement.¨

 Ce fut là pour moi comme un coup de foudre. Je me suis tout de suite dirigé vers la caisse, tout en continuant de le feuilleter et en me disant que je venais probablement de tomber exactement sur le livre qu'il me fallait et dont j'avais besoin. J'ai donc payé le livre et l'ai emporté . 

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À cette époque, alors que j'étais au début de la vingtaine, j'avais déjà pris conscience de mon malaise intérieur et j'étais déjà dans un cheminement d'autoanalyse. J'avais déjà décortiqué quelques livres de psychologie, touffus et très explicatifs, comme:¨Les triomphes de la psychanalyse¨et ¨Les prodigieuses victoires de la psychologie¨(de Pierre Daco), qui m'avaient ouvert l'esprit à la psychologie humaine et qui m'avaient donnés les bases pour en comprendre le fonctionnement. Cependant, c'est seulement lorsque je suis arrivé face à ce livre ¨Le Cri Primal¨, que j'ai eu le sentiment d'avoir découvert quelque chose de tout à fait nouveau et de révolutionnaire. Ce livre alla bouleverser ma vie. Il m'a permis d'amorcer une extraordinaire introspection et de commencer à libérer ma personnalité .

                .........................................................
 

            Voici la présentation qu'on peut lire à l'endos du livre ¨Le cri primal¨(ed.1975). 

                                                            Le Cri Primal

 

Le « Cri Primal » est la description originale d'une découverte extraordinaire ouvrant une ère de compréhension des maladies mentales et des motivations les plus profondes de l'être humain .  Best-seller dès sa parution aux États-unis en 1970 , il a été acclamé par les professionnels de nombreux pays comme le livre le plus important dans l'histoire de la psychologie, car pour la première fois, la nature de la névrose est révélée ainsi que son traitement et sa guérison . La découverte de la thérapie primale est un événement capital pour ceux qui souffrent . Ils peuvent enfin commencer à vivre de façon saine , ils ne connaissent plus les drogues , l'alcool , la cigarettes , les insomnies, les dépressions , les perversions , ils n'ont plus une existence décousue ou une tension permanente . Ils peuvent profiter de la vie et de ce qu'elle leur offre.

 

 Le Dr Janov a découvert les dynamiques scientifiques de notre monde interne et a mis au point une thérapie qui découle naturellement de la compréhension de ces dynamiques.

 

Le Dr Janov naquit en 1924 à Los Angeles, en Californie, où il a toujours vécu depuis . Il découvrit la thérapie primale en 1967 et publia son livre « Le Cri Primal » en 1970 . Il dirige l'institut primal à Los Angeles , ainsi que le programme de Recherche de la Fondation Primale .  Il possède deux diplômes américains de « Psychiatric Social Worker » et de « Clinical psychologist ».  Il exerça à la fois dans des hôpitaux de médecine générale et dans des hopitaux et cliniques psychiatriques . Il fut interne du Département Psychiatrique de l'Hôpital Pédiatrique de Los Angeles et Conseiller de l'État de Californie pour les problèmes de toxicomanie.  Il est membre de l'« American Psychological Association ». 

 

 

Il partage son temps entre Los Angeles et la France où il vit une partie de l'année . Francophile , il considère la France comme le dernier bastion de la civilisation et de la culture.

 

 

 Arthur Janov © 1970

 

Flammarion © 1975 (traduction française).
 

 

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Voici maintenant la présentation qu'en fait Wikipédia , l'encyclopédie en ligne qu'on peut trouver à cette adresse :(http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil ) .

Arthur Janov (né en 1924) est un psychologue américain , inventeur d'une thérapie controversée , la thérapie primale.

Sa thérapie consiste à explorer à partir d'événements du présent , les émotions , puis le sentiment . Ce dernier étant suffisamment ressenti , libère de la souffrance qui y est attachée en diminuant petit à petit le refoulement correspondant.

Il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages , notamment le Cri primal. Mais aussi: l'amour et l'enfant,(Flammrion 1975), Prisonniers de la souffrance,(Laffont 1982), Empreinte (Laffont,1983) Le nouveau cri primal,(Presses de la Renaissance 1992) Le corps se souvient,(Editions du Rocher 1997) La biologie de l'amour(Editions du Rocher 2001) Voir aussi le site: http//www.primaltherapy.com

  

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Interview d'Arthur Janov , 1982 , sur Antenne2 , France.

http://www.youtube.com/watch?v=2iyeUm9iIcM

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  Dr. Janov is interviewed at BEA 2008 by Lisa Burns about his new book The Janov Solution and Primal Therapy.


  http://www.youtube.com/watch?v=6U-t2eRfd8c&NR=1


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   Dr. Arthur Janov talks about what Primal Therapy is.


  http://www.youtube.com/watch?v=_bcOO3JICgY&feature=related


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12 septembre 2006 2 12 /09 /septembre /2006 06:15

 

 

                                                                                             aboulie,névrose,psychanalyse

Ses beaux yeux ont rallumé en moi une flamme ... Comment vous dire ce qui  s'est passé?...                                               

Du véritable amour, je crois bien n'avoir jamais vraiment été gratifié. Cependant, enfant, je ne peux pas dire que j'ai été maltraité. J'ai toujours été nourri et habillé convenablement et ma mère m'a même amené avec elle pour l'accompagner lorsque vint le temps de m'inscrire pour la première fois à la petite école. Mais je ne me rappelle pas que mes parents m'aient jamais montré une affection particulière ou qu'ils aient tenté d'établir avec moi une communication vrai et chaleureuse. Ne pas voir ma mère répondre à mon besoin affectif, ne jamais avoir pu sentir l'amour ou si peu, a fait que je n'ai pas pu développer le sentiment d'être aimé, et que par la suite  je me suis replié sur moi-même. 

Pour pouvoir manifester librement sa joie, il faut savoir et sentir que celle-ci sera bien accueillie, sinon, sans support et ne pouvant se communiquer, elle s'éteint, aussi vite qu'elle est apparu. Je crois que ce phénomène est physiologique; la joie étant ouverture, la joie étant expression et expansion, elle ne peut donc pas survivre si elle ne rencontre pas de récepteur par lequel se transmettre. Elle ne peut pas "être" dans la répression. La joie pour "être" doit rencontrer l'amour qui accueille.       

Et c’est sous le regard illuminé par le bonheur de se croire aimé et aussi face à  l'accueil vrai qu’on ressent au contact de certains (accueil qui nous enlève nos craintes et nous remplit d’une profonde satisfaction), que nous vient la force de laisser naître en soi ce fameux sentiment d'être aimé  et alors, qu'on découvre le plaisir d’être soi.

 

 

Neptune                           

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